La terreur a de nouveau frappé dans la nuit de samedi à dimanche à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Une incursion nocturne attribuée aux présumés rebelles ADF (Forces démocratiques alliées) a semé la désolation parmi la population.

Des tirs nourris ont retenti entre 21h et 22h, plongeant la cité dans l’horreur. Selon les témoignages recueillis sur place, plusieurs maisons ont été incendiées, causant la mort de civils brûlés vifs. D’autres victimes ont été abattues à l’arme blanche ou par balles, portant un coup douloureux à une communauté déjà meurtrie par les violences répétées.

Malgré les alertes lancées par les habitants dès les premiers coups de feu, aucune intervention militaire n’a été signalée. Une fois de plus, la population s’est retrouvée livrée à elle-même face à la brutalité des assaillants.

Au lendemain du drame, la cité est en deuil. Des familles entières pleurent leurs morts pendant que des centaines d’habitants fuient Oicha, certains vers la ville de Beni, d’autres encore plus loin, à la recherche d’un abri sûr.

La situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante dans cette région, où les attaques des ADF se multiplient malgré la présence des forces armées.

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