La République démocratique du Congo est secouée par une affaire explosive : trois hauts gradés de l’armée congolaise sont accusés d’avoir fomenté un complot contre le président Félix Tshisekedi. Selon un câble confidentiel daté du 6 octobre 2025, la Direction du renseignement militaire (ex-DEMIAP) a confirmé l’implication des généraux Christian Tshiwewe, Franck Buamunda Ntumba et Benjamin Katende dans un mouvement subversif visant à renverser le pouvoir en place.

Une tentative de coup d’État orchestrée au sommet de l’armée

Les révélations font état d’un plan minutieusement préparé impliquant des mouvements suspects de troupes et des réunions clandestines entre les trois officiers supérieurs. Le général Christian Tshiwewe, longtemps considéré comme un fidèle du chef de l’État et surnommé « l’épée de Fatshi », aurait coordonné les opérations avant d’être neutralisé par les services spéciaux kt.cd +1.

Le général Benjamin Katende, moins médiatisé mais tout aussi influent, est également cité dans le document comme participant actif au projet de déstabilisation. Les motivations derrière ce coup de force restent floues, mais plusieurs analystes évoquent des tensions internes liées à la succession présidentielle et à la redistribution des postes stratégiques au sein des FARDC.

Sanctions immédiates contre les proches des généraux

En réaction à cette menace, les autorités ont pris des mesures drastiques : les éléments de la Garde républicaine affectés à la sécurité des trois généraux ont été exclus du corps militaire. Ils ont été placés à la disposition de l’État-major général des FARDC pour décision, une procédure qui pourrait déboucher sur des poursuites disciplinaires ou judiciaires.

Cette purge vise à assainir les rangs de l’armée et à prévenir toute récidive. Elle témoigne aussi de la gravité des faits reprochés, dans un contexte où la stabilité politique reste fragile à l’approche des échéances électorales.

Une affaire aux répercussions politiques majeures

Le scandale a déjà provoqué des remous au sein du parti présidentiel UDPS. Son secrétaire général, Augustin Kabuya, a publiquement accusé le général Tshiwewe de complot, affirmant que ce dernier n’a pas nié avoir participé à des discussions autour d’un projet de renversement kt.cd. Cette déclaration renforce la thèse d’une fracture profonde entre les institutions militaires et civiles.

Alors que l’enquête se poursuit, la population congolaise attend des réponses claires sur les motivations des généraux et les éventuelles complicités politiques. Le président Tshisekedi, quant à lui, n’a pas encore réagi officiellement, mais son entourage assure que la sécurité nationale est sous contrôle.

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By Jerry Nguwa

Journaliste| Editeur Responsable|+243816669900

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