Le président Félix Tshisekedi a tiré la sonnette d’alarme sur l’état de salubrité à Kinshasa, dénonçant une situation « catastrophique » et annonçant des mesures urgentes, assorties de sanctions contre les responsables défaillants.
Kinshasa face à une crise environnementale
Lors du Conseil des ministres du vendredi 14 novembre, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a dénoncé la dégradation alarmante de la salubrité publique dans la capitale. Selon le compte rendu officiel, il a pointé un « manque de suivi manifeste » dans la gestion des déchets et de l’assainissement urbain.
Des constats inquiétants
Le chef de l’État a évoqué la présence persistante de tas d’immondices dans plusieurs quartiers, l’insalubrité dans les marchés, l’obstruction des caniveaux et la prolifération des plastiques dans les cours d’eau. Ces problèmes, a-t-il averti, menacent directement la santé des habitants et ternissent l’image de Kinshasa.
Convocation des acteurs et sanctions annoncées
Face à cette urgence, Félix Tshisekedi a annoncé la convocation imminente des acteurs concernés – allant des services techniques aux autorités locales – pour une évaluation urgente. Il a prévenu que des sanctions seront prises contre toute défaillance constatée, afin de rétablir rapidement un cadre urbain acceptable.
Une capitale sous pression
Kinshasa, mégapole de plus de 15 millions d’habitants, ploie depuis des années sous le poids de l’insalubrité. Les déchets non collectés, les marchés saturés d’ordures et les infrastructures d’assainissement défaillantes accentuent les risques sanitaires et environnementaux. Cette nouvelle sortie du président traduit une volonté de mettre fin à l’inaction et d’imposer des mesures contraignantes pour améliorer la qualité de vie des Kinois.
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