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L’organisation non-gouvernementale « Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) » monte au créneau pour dénoncer les malpratiques financières dans les institutions étatiques et surtout la présidence de la république. Cette organisation qui a pour slogan Le contrôle citoyen des finances publiques de la république démocratique du Congo n’a pas seulement criée à la mégestion mais a présentée des chiffres pour soutenir ses données.
Elle dénonce le fait que la majorité des institutions étatiques ont épuisés les budgets leurs alloués à la fin du mois de septembre 2021. Elle ramène un cas au point, la présidence de la république. L’ODEP a extensivement fouinée dans les journaux comptables de la présidence de la république pour soutenir ses accusations d’une gabegie financière.
« Dépassement n’est pas corruption »
Pour l’an 2021, la présidence de la république qui avait voté un budget de 159,8 millions de dollars américains a dépensée 253,7 millions de dollars américains à la fin du mois de septembre 2021. Ce dépassement de 93 millions dollars américains équivalant a 111% est plus prononcé que celui enregistré l’année dernière et qui valait 18 millions de dollars seulement au budget voté de 158,9 millions de dollars américains.
Recrutements excessifs
L’ODEP attribue ces dépassements budgétaires aux recrutements non planifiés et budgétisés. Afin de bien faire comprendre cet aspect, elle illustre à travers une série des chiffres qui s’alignent de la manière suivante. En 2019, la présidence de la république ne comptait que 445 collaborateurs. Cet effectif a grimpé a 1018 a la fin du mois de septembre 2021 et les prévisions indiquent 1096 collaborateurs en 2022.
Le dépassement n’est pas corruption
L’ODEP accuse aussi l’Inspection Générale des Finances (IGF) de couvrir une gabegie financière a la présidence de la république alors qu’elle mène une guerre sans faille contre la mégestion dans d’autres institutions étatiques. La réponse du chef de service Jules Alingete ne s’est pas fait attendre. Alors qu’il est en mission officielle en Belgique, Alingete a fait savoir que le dépassement n’est pas un acte de corruption.
Escroquerie a ciel ouvert
La taxe RAM, un sujet qui défraie la chronique en République Démocratique du Congo n’a pas échappé à la vigilance des enquêteurs de l’ODEP. Il s’avère que le gouvernement congolais a travers l’ARPTC a récolté 266 millions de dollars américains pour le compte de la RAM entre Janvier et Juillet 2021. L’utilisation de cette somme en revanche est jugée opaque par l’ODEP qui qualifie l’exercice d’escroquerie a ciel ouvert.
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Journaliste| Editeur Responsable|+243816669900