
Le leader de facto d’Ensemble pour le changement, Moise Katumbi Chapwe a foulé le sol kinois hier vendredi 29 octobre 21 en fin de soirée. Ce déplacement programmé depuis la semaine dernière après l’entérinement du bureau Kadima et la signature de l’ordonnance par le président de la République. C’est cet acte que Moise Katumbi a considéré de franchissement de la ligne rouge par son partenaire Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
C’est ainsi qu’il a décidé de se rendre à Kinshasa la semaine en court pour ranger ses troupes derrière lui afin d’évaluer son partenariat avec Tshisekedi et son soutien de l’Union Sacrée pour la Nation. C’est par anticipation que le camp « adverse » n’a pas rendu la tache facile a Katumbi lors de son atterrissage à Kinshasa annonçant peut-être les choses à venir au cas où le partenariat cesserait.
Traitement dégradant
Arrivée en avion affrétée a l’aéroport internationale de N’djili, Katumbi s’est vu refusé l’accès au salon VIP qu’on sous-entend officiel. Selon des sources aéroportuaires, Moise Katumbi réclamait l’accès au salon vu son statut de député honoraire et ancien gouverneur. Les agents de la Régie des Voies Aériennes ne l’entendait pas de cette oreille et a contraint Katumbi à faire la queue devant le guichet de la Direction Générale des Migrations comme tout congolais lambda.
Victime pour sa loyauté
Comme si cela ne suffisait pas, son Directeur de cabinet et porte-parole, Olivier Kamitatu Etsu s’est vu retiré son passeport par la DGM. Il s’avère que Kamitatu détenait encore un passeport diplomatique (de service) qu’il détient depuis sa prestation au gouvernement Matata Ponyo et qui devrait expirer l’année prochaine. La DGM lui reproche de détenir un document qu’il devait retourner à la fin de ses services en tant que ministre.
Pas de démission
C’est aujourd’hui, samedi 30 octobre 2021 que Moise Katumbi commence les consultations avec les membres de son regroupement. Cet exercice pourrait devenir la plus difficile que le Chairman Katumbi pourrait rencontrer s’il doit se désolidariser de l’Union Sacrée Nationale. Il se pourrait que ses loyaux acolytes ne soient pas d’accord avec une possible sortie du gouvernement Sama Lukonde. Les sources qui nous renseignent, citent le ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula et celui de l’enseignement supérieur et universitaire Muhindo Nzangi Butondo.

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