Le gouverneur du Lualaba bloqué à Kinshasa refait l’actualité après Matata Ponyo. L’acquittement de Vital Kamerhe et la mise en accusation de Richard Muyej donnent de la matière à réflexion. Il y a même des gens qui font des rapprochements avec le dossier François Beya. Le commun des mortels doit être éclairé.
Après un séjour médical autorisé à l’étranger le Gouverneur du Lualaba passe un moment de guerre froide à Kinshasa. Si l’intérim plaît à quelques caciques de l’Union Sacrée, la manière d’écarter des adversaires pose un certain nombre des questionnements. Un de nos professeurs disait toujours : » il faut faire les choses proprement, s’il faut vous séparer faites le proprement ». Depuis mercredi 22 juin il y a une deuxième mise en accusation de Muyej. La première aurait fini sa course dans les tiroirs des labos politiques.
Qui en veut finalement à Muyej , que gagne les lualabais dans tout ça ? Qu’a t-il fait au juste ? Autant des questions. Il n’est pas exclu qu’avec la jurisprudence née de l’affaire 100 jours que l’on revive des condamnations sans preuves et rebiffement. Kamerhe aurait poussé à raconter des histoires pour une rupture totale mais l’homme de Walungu garda son son calme sinon il donnerait raison à ses ennemis. Certains pensent qu’il faille de temps en temps changer le locataires de Makala, ça fait la beauté du palais et de la justice, semble t-il.
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