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La ville province de Kinshasa a connu deux (2) faits inhabituels le samedi 16 juillet 2022 dans le district de la Tshangu.
Genèse des échauffourées
Tout a commencé par le passage à tabac d’un certain Matondo par son employeur d’origine asiatique pour vol présumé de marchandises dans la boutique où il travaillait. Matondo a perdu connaissance et a été emmené à l’hôpital Général de référence de Ndjili.
La population en colère contre cet acte de violence s’est adonnée au pillage et une manifestation impromptue s’en est suivi.
La voie du dialogue
Afin de calmer la situation, le commandant district Tshangu de la Police Nationale Congolaise, le Commissaire Principal (Colonel) Bienvenu Kangambila a choisi la voie du dialogue en s’agenouillant devant les manifestants pour implorer l’accalmie.
Aux dernières nouvelles, cet acte n’a pas été bien reçu par sa hiérarchie qui a choisit de le rappeler au Commissariat Provincial et le remplacer par le colonel Dieudonné Tanga Bila Olowa. Le motif de ce rappel est « incapacité d’imposer son autorité ».
Contrôle anti-émeutes
La question qui s’impose est celle de savoir si toutes les manifestations doivent finir dans la violence et le bain de sang.
Un officier de la police nationale congolaise qui nous parle sous anonymat parce que n’étant pas autorisé de parler à la presse dit,
La gestion des foules fait partie de la formation des policiers durant leurs parcours. Au sujet du contrôle anti-émeutes, les policiers apprennent le respect des droits humains, les techniques de négociations parmi tant d’autres leçons…. Si le Colonel Bienvenu est mis au garage, c’est peut-être lié à d’autres histoires ou mésentente avec ses supérieurs.
Officier anonyme
À en croire un observateur kinois, le colonel Dieudonné Tanga Bila aura une lourde tâche à faire la part des choses entre préserver les droits humains et plaire à sa hiérarchie.
Journaliste| Editeur Responsable|+243816669900