Le feuilleton Ngwabidje Kasi n’a pas encore dit son dernier mot. Malgré sa déchéance, le dépassement de durée de contestation à la cour d’appel et à la cour de cassation, l’Eglise Catholique de Bukavu proposant la médiation entre l’assemblée provinciale et l’exécutif, le membre actif de l’Udps Théo Ngwabidje reste imperturbable. Plusieurs acteurs politiques et activistes de droit de l’homme ont écrit pour dénoncer le silence de Kinshasa sans une simple réplique de la part du ministère de l’intérieur.
Lundi 12 décembre, le huissier de la justice est allé signifié au vice- gouverneur faisant fonction de gouverneur dans ses bureaux à Bukavu, il s’est agi de la lettre de l’assemblée provinciale qui lui demande d’aller déposer le projet du budget de l’année prochaine. Une lettre qui montre à quel point pour l’assemblée provinciale le gouvernement Ngwabidje est une vieille histoire. Mais sur terrain rien de concret, le gouverneur déchu travaille normalement, participe à des cérémonies et visite des chantiers.
A l’allure où vont les choses, il y a risque que ça capote un jour, prévient un analyste politique. » Le silence de Kinshasa est tout simplement complice. Qui protège Ngwabidje et pour quel intérêt ? Kinshasa est à la manœuvre de ce qui se passe dans cette province. Et si par malheur il arrivait quelque chose c’est Kinshasa qui sera tenue responsable », Bernard Cubaka , analyste politique.
La société civile tend à oublier le dossier, il devient rare d’en entendre parler de la part de cette structure citoyenne.

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