Le Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication à travers son président Christian Bosembe a interdit le 28 décembre, aux journalistes de publier des messages de pré-campagne. Une décision qui a été jugé de poudre aux yeux par les opposants et certains membres de la société civile. Depuis l’annonce, le constat est que les acteurs politiques redoublent les efforts pour se lancer en campagne électorale.

03 janvier, une compilation des discours des responsables des institutions, des membres de l’Union Sacrée , des gouverneurs …va à l’opposé des déclarations du CSAC. Le Président de l’Assemblée Nationale a lancé la campagne électorale à Kenge, il n’a pas manqué des mots pour clôturer  » même si je meurs avant le jour de l’élection, tous les habitants de Kwango doivent voter Fatshi béton » et de poursuivre  » Nous devons voter Fatshi car nous connaissons son père et sa mère ».

Déjà la 9 ème conférence des gouverneurs tenue à Mbandaka a été perçue comme un lancement de compétition électorale par l’Union Sacrée.

Le Président du Sénat Modeste Bahati n’est pas du reste. Il a affirmé ce 03 janvier, que Félix Antoine Tshisekedi reste son candidat. Willy Bakonga est dans son Tshuapa pour la même cause.

Madeleine Nikomba gouverneur de la Tshopo a dit: » nous attendons voir la victoire de Fatshi en 2023″.

Au regard de ce qui précède, la plupart d’observateurs et analystes ne tardent pas à parler de campagne électorale lancée pendant que nous ne sommes qu’à l’étape de la révision du fichier électoral.

 » Ce qui étonne c’est le silence total du CSAC. Nous espérons que quand les opposants suivront l’exemple de la majorité au pouvoir nous n’assisterons pas à la politique de poids deux mesures », Henry Boketshu, analyste politique

By Pierre Kahambwa

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