Chose promise chose faite, désormais les candidats désirant débuter les études Universitaires doivent suivre une formation paramilitaire dès l’année académique 2022-2023. Le lancement officiel de cette formation a été donné par le ministre national de l’Enseignement Supérieur et universitaire le jeudi 26 janvier 2023 à l’esplanade du bâtiment administratif de l’Université de Kisangani en présence de la gouverneur de la Tshopo, Madeleine Nikomba et des membres du conseil de sécurité provinciale.
Cette formation sera basée sur les notions élémentaires et intermédiaires notamment: l’éducation vestimentaire, le savoir être, la discipline, le self défense et le maniement d’arme précise Muhindo Nzangi, ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, ESU.
» De manière générale, les principaux axes retenus pour ledit programme poursuivent la formation mentale et physique de nos étudiants en vue d’apprendre à utiliser leurs potentiels et les aider à titre de prendre profit en s’inscrivant dans un parcours de vie quotidienne. Pour atteindre ses objectifs, la formation comprendra au niveau initial des exercices sur la confiance personnelle et réciproque, ainsi que des capacités à travailler en groupe. Nos étudiants seront donc appelés à s’imprégner des fondamentaux des attitudes militaires de base axées sur l’apparence, l’habillement, la confiance en soi et le comportement. S’appliquer à une discipline personnelle, et à la motivation, notamment : l’estime de soi, la fierté, le sens de responsabilité de la personne au sein des équipes et au sein de la nation précise le patron de l’ESU ».
Muhindo Nzangi | Ministre ESU
A l’occasion, le recteur de l’Université de Kisangani et président de la conférence des chefs d’établissement de l’ESU/Tshopo, professeur Jean-Faustin Bongilo appelle les étudiants à suivre avec assiduité cette formation afin de développer une série de vertu pour le bien de la société.
Notons que la formation paramilitaire se fera en deux étapes. La partie théorique dans les auditoires, et la pratique dans les centres de formation militaire. Les étudiants formés seront considérés comme des réservistes qui pourront intégrer l’armée congolaise en cas de nécessité.
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