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Cette histoire de la présence des militaires Kényans de l’EAC à Kisangani chef-lieu de la province de la Tshopo continue à faire coulé ancre et salive.
Dans une déclaration citoyenne signée le 20 février et dont une copie est parvenue à notre rédaction ce dimanche 27 février, les organisations de la société civile (OSC), les organisations non gouvernementales des droits humains, et mouvement citoyen de la nation dans le cadre de la synergie Mapping ont exprimé leurs indignations sur la présence des militaires Kényans à Kisangani.
Ces organisations de la société civile se disent ne pas comprendre la présence des troupes de l’EAC à Kisangani pourtant, dans tous les accords signés entre les chefs d’État et les chefs d’État d’état-major membres de cette communauté, nulle part il n’est repris le déploiement des éléments à Kisangani.
Ces militaires Kényans munis de leurs équipements seraient logés au Camp Lieutenant Bauma à une dizaine de kilomètres du centre ville de Kisangani.
Que fait donc les militaires Kényans de l’EAC à Kisangani?
Au cours d’un entretien entre certaines autorités de la ville et une délégation du cadre de concertation de la société civile de la Tshopo, celle-ci supose que :《ces troupes sont à Kisangani pour renforcer les capacités des éléments de la police nationale Congolaise (PNC). Par contre, certains militaires congolais, y compris Kényans disent dans les couloirs que les forces Kenyanes seraient à Kisangani pour réhabiliter le camp lieutenant Bauma et Lukusa avant de former les officiers militaires congolais 》. Peut-on lire dans cette déclaration.
Un argument qui ne tient pas debout pour convaincre les boyomais réunis autour des OSC car, la vraie raison de ces militaires à Kisangani reste inconnue. Mais aussi s’interroge t-elle, quel est le document qui autorise les éléments de l’EAC à assurer la formation de renforcement des capacités aux policiers et militaires congolais, et pour combien de temps?, quels sont ces policiers et militaires sélectionnés pour cette formation, et sur quels critères ont ils été retenus?, mais également, la question de savoir si le parlement congolais est informé de cette formation , mais aussi et surtout le basculement précoce des missions de l’EAC de lutte contre le M23 en renforcement des capacités?
Au vue de cette situation macabre, ces organisations déclarent ce qui suit:
– Dénonçent avec véhémence la méthode du gouvernement qui ramène des militaires étrangers sur le sol congolais sans informer ni le parlement, ni ses compatriotes ;
– Le départ immédiat et sans condition de ces troupes qui sont d’ailleurs contestées par nos frères de l’Est;
– Demandons au gouvernement central, au parlement, à l’assemblée provinciale et au gouvernement provincial de la Tshopo d’éclairer au plus tôt la population de Kisangani du motif de la présence à Kisangani de ces éléments armés ;
– Au président de la République de revisiter ses accords avec les pays voisins de l »Est menaçant l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC.
Les organisations de la société civile de la Tshopo promet de mener une série d’action pour pousser ces militaires à quitter la ville de Kisangani au cas où ces revendications ne sont pas prises en compte.

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