Les forces armées présentes en République Démocratique du Congo expliquent l’engouement autour des richesses. Personne ne veut manquer aux délices de Capoue. Toutes les puissances tant régionales, sous régionales qu’internationales veulent voir clair. Il semblerait que le gâteau devient petit.
18 mars nous apprenons que le parlement Angolais a confirmé l’envoi d’un contingent de l’armée à l’est d’un voisin qui a été secouru en son temps sous le label SADC. Sur le terrain, il y a l’ONU avec la Monusco, l’EAC avec sa cohorte, le Rwanda et l’Ouganda sous deux casquettes…bref une pluie d’armées sans que la situation sécuritaire ne soit maîtrisée.
On se rappellera que le Rwanda pense être leader dans l’EAC en termes de puissance militaire et que l’Angola et l’Afrique du Sud mènent sur le terrain de la SADC. Et lors de la récente confrontation lorsque qu’Edouard Do Santos est venu à la rescousse de Kabila, des rudes épreuves étaient visibles entre l’Angola et le Rwanda.
Allons-nous vers un deuxième round pour départager les deux pays rivaux et capables de faire parler de la poudre loin des leurs terres ? Rien n’est exclu car l’Ouganda et le Rwanda à l’exemple de plusieurs puissances du monde ont montré par la guerre de six jours en 2000 à Kisangani : qu’on peut régler des comptes loin de son pays.
Mais Christoph Lutundula aurait dit que l’Angola ne venait pas attaquer les rebelles, il n’en avait pas mandat. Si cela est vrai donc l’Angola vient participer à l’observation internationale en place depuis belle lurette.
Notre secours ne viendra ni de l’Orient ni de l’Occident , dit la Bible.
Pierre Kahambwa

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