Lugushua dans le territoire de Mwenga continue à défrayer la chronique. Plusieurs fois dénoncée par la société civile, l’exploitation minière par les étrangers continue sans problème. La présence des militaires et policiers aux sites miniers est aussi d’actualité.

Depuis le 14 mars, un groupe des jeunes de Lugushua passe nuit devant les installations des chinois. Le 18 mars, ils sont toujours là. Ils dénoncent la ruse qu’utilisent les chinois en passant par la coopérative minière COOPEMEKE.

La société civile de Lugushua parle d’une exploitation illicite car aucun texte en la matière n’est respecté. Le groupe des jeunes dit rester là jusqu’à ce que les autorités trouvent une solution.

Une source affirme que les chinois ne laissent aucun espace aux creuseurs artisanaux alors que ces derniers ne vivent que de ce travail.

La COOPEMEKE est une coopérative minière venue de Lubumbashi avec des chinois. Elle travaille sans l’accord ni attente avec la population. Dans son cahier des charges la population avait exigé la construction d’un pont au niveau du bassin Elila 1. Chose que les chinois ne veulent entendre d’après notre source.

A l’allure où vont les choses, il y a risque de confrontation entre les jeunes et les agents de l’ordre commis à la garde des chinois.

By Pierre Kahambwa

Journaliste | pkahambwa[@]hapamedia.net| +243815614622

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