Dans un courrier adressé ce vendredi 28 Avril au diplomate kényan Peter Mathuki, le haut gradé kényan explique les nombreuses raisons qui l’ont décidé à partir, évoquant d’emblée une « menace aggravée » contre sa sécurité et un « plan systématique pour contrecarrer les efforts de la force régionale ».

Il explique que « des contractants militaires étrangers » qu’il qualifie lui-même de mercenaires ont placé des dispositifs de surveillance, fait voler des drones et exercé une surveillance physique de sa résidence au début du mois de janvier 2023, l’obligeant ainsi à déménager.

« Il y a eu une tentative d’intimidation de ma sécurité à mon ancienne résidence par le déploiement d’entrepreneurs militaires étrangers (mercenaires) qui ont placé des dispositifs de surveillance, fait voler des drones et effectué une surveillance physique de ma résidence au début du mois de janvier 2023, ce qui m’a contraint à déménager », écrit-il.

Et de poursuivre, Cette situation est également aggravée par le fait que le gouvernement de la RDC ne paie pas les coûts administratifs, y compris les bureaux du quartier général de la force, les logements des officiers d’état-major, l’électricité ainsi que les salaires du personnel civil, conformément à l’article 9 (c) et (d) de l’accord sur le statut de la force (SOFA). 

Il démissionne au moment où la pression monte du côté des congolais, qui veulent à tout prix connaître la durée du mandat de la force régionale en RDC, car depuis son déploiement la situation sécuritaire est restée la même.

Entre temps, les congolais accusent la force régionale de l’EAC de cohabiter avec les rebelles dans plusieurs localités supposées libérées par les terroristes.

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