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L’humanité célèbre chaque 1 mai, la fête du travail. Cette année, cette journée est commémorée sous le thème « promouvoir le travail décent dans un monde en mutation« .
A Kisangani, une poignée des travailleurs de la fonction publique et les autorités provinciales se sont donné rendez-vous à la grande place de la poste pour marquer cet événement.
Ce rassemblement était une occasion favorable pour les échantillons des agents de quelques entreprises et établissements publics de suivre les allocutions des autorités.
Les hautes personnalités provinciales ont défilé sur le podium les unes après les autres pour communiquer l’essentiel de leur message aux participants.
Dans la foulée, le vice-président de l’intersyndicale des travailleurs de la Tshopo a peint un tableau sombre des conditions socio-professionnelles des travailleurs dans cette province. Pour lui, il est difficile de se convaincre de la promotion d’un travail décent alors que les agents vivent dans la précarité totale.
François LIPANDA, Vice-président de l’intersyndical n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer le favoritisme dont bénéficient les proches des hommes politiques.
Le patron de l’intersyndical des travailleurs de la Tshopo a également fustigé le fait que l’État avec la complicité des banques retiennent intentionnellement 10.000 francs congolais sur les salaires des travailleurs de l’EPST, qui attendent jusqu’à ce jour, la majoration des primes de gratuité.
A en croire LIPANDA, il est temps que le gouvernement provincial s’applique dans la réhabilitation des certaines entreprises, le paiement des arriérés de salaires dus aux agents des entreprises publiques et l’amélioration des conditions socio-professionnelles dans l’administration publique, le secteur de l’enseignement et de la santé.
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