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Les victimes des pluies diluviennes qui se sont reccemment abattues dans le groupement du chef Ntambue Kabongo à Nsumbula dans le secteur de l’entre Kasaï-longatshimu en territoire de Tshikapa vivent dans une impasse totale dont elles sont contraintes à passer nuit à la belle étoile avec leurs enfants et biens pour certains et d’autres dans les termites en brousse.
C’est ainsi que la société civile locale qui nous a ce vendredi 15 septembre livré cette information tout en lançant un cris d’alarme aux organisateurs humanitaires nationaux et internationaux ainsi qu’aux autorités compétentes pour des solutions palliatives au bénéfice de ces congolais victimes qui sont abandonnés à leur triste sort.
Au total, plus de 340 maisons, 6 écoles et 4 églises ont été ravagées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la cité de Nsumbula en date du 27 au 28 août 2023 dernier jusqu’à l’heure actuelle ces victimes ne sont pas assistées » nous a révélé Evariste Daouda Kujimiji l’activiste des droits de l’homme.
Cet acteur de droits de l’homme poursuit en s’inquiètant de la non implication des autorités dont les cris ont été lancés sans succès.
« Depuis tout ce temps, le message a déjà été lancé aux autorités provinciales. Mais le seul regret est de constater la non implication dans cette affaire des autorités provinciales. Ajoute-t-il ! le groupement de Ntambue Kabongo est il oublié par les autorités compétentes du Kasaï ? Les gens passent nuit dehors sans abris pendant que le gouvernement remet souvent des biens à d’autres. Nous lui demandons donc de prendre en charge ce peuple souffrant » conclut le Président de la société civile bonne gouvernance à Nsumbula.
À savoir, les pluies diluviennes qui s’étaient abattues dans la cité de Nsumbula avaient causées plusieurs dégâts matériels sans aucune perte en vies humaines.

Ernest Medard Kashala est un journaliste accompli et correspondant de Hapamedia Group au Kasai.