Une dizaine de casques bleus Sud-Africains de la mission de l’Organisation des Nations Unis en République démocratique du Congo, Monusco, a été rapatrié. La dizaine est accusé de violation systématique et généralisée des règles de l’ONU contre l’exploitation et les abus sexuels. L’annonce a été par l’Armée Sud-Africaine le dimanche 15 octobre 2023.
Selon l’AFP, huit Casques Bleus de nationalité sud-africaine cantonné à Beni ont été arrêtés le 1er octobre dernier et un officier suspendu dans le cadre d’une affaire d’exploitation sexuelle et de violence présumées. Ils sont également accusés de s’être physiquement battu contre la Police Militaire et avoir tenté de prendre la poudre d’escampette.
A en croire une source habitante de Beni au Nord-Kivu qui requiert l’anonymat, le contingent Sud-Africain en cantonnement dans le parage de l’aéroport de Beni est l’un de plus impudique à jamais travailler dans cette ville. Au-delà de la consommation excessive d’alcool, ils sont connus pour « l’hyper fréquentation » de travailleurs de sexe. Hélas, pas tous règlent la note des « services rendus ». Les récalcitrants recourent souvent à la violence pour être enfin couvert par leurs supérieurs.
Rémunération privilégiée face à la pauvreté adverse
Les Sud-Africains sont également connus de se retrouver tard dans la nuit dans des buvettes et bordels pour s’évaporer que lorsqu’ils apprennent l’approche des patrouilles de la Police Militaire Onusienne. Des bordels et buvettes de fortunes ayant poussé devant la base militaire de l’ONU favorisent des relations sexuelles transactionnelles avec les femmes venus d’aussi loin que Kisangani rapporte notre source.
Dans la même région du Nord-Kivu, tout un peloton Tanzanien avait été rapatrié chez eu pour une affaire similaire qui concernait 11 militaires seulement. L’exploitation sexuelle est fréquente avec le personnel Onusien en RDC. Ce fait est lié au traitement rémunératoire privilégie que bénéficie les Onusiens face à la pauvreté de la population locale.
Scandale de trop!
Ce scandale arrive au moment ou plusieurs front congolais appellent au départ de la Monusco. Cette représentation Onusienne est accusée d’indolence et de la mollesse face a la prolifération de forces négatives qui déstabilisent le fonctionnement convenable du régime Tshisekedi.
Le 30 aout dernier, l’armée nationale congolaise, FARDC, a violement réprimée une marche « pacifique » demandant le départ immédiat de la Monusco. Plusieurs dizaines des civils ont perdus la vie. Des officiers supérieurs comme subalternes ont été condamnes comme aussi les survivants au massacre a des peines lourdes.
Journaliste| Editeur Responsable|+243816669900