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Le service de monitoring de l’ONG journaliste en danger (JED) a rendu public ce mercredi 1er Novembre 2023 son rapport 2023 intitulé « Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi ».
Cette organisation non gouvernemental affirme avoir enregistré au moins 523 cas d’attaques contre les médias durant les 5 premières années du président Felix Tshisekedi à tête de la République Démocratique du Congo.
Ces chiffres ont été révélé en marge de la commémoration de la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année.
Pour le JED, en cinq ans, près de 160 cas d’arrestations des journalistes ont été recensés et plus de 130 professionnels des médias ont été victimes des menaces ou des violences physiques. Dans le même ordre d’idée, plusieurs médias ont été attaqués, d’autres réduit au silence, des émissions interdites, soit une moyenne de 123 cas enregistrés.
En 2019, l’ONG JED a noté 85 cas de violation de la presse, 116 en 2020, 110 en 2021, et 124 en 2022.
Outres ces déroutes, le rapport bilan du JED note également les cas des journalistes tués, et/ou portés disparus, notamment dans la région Est du pays, et d’autres encore qui croupissent en prison à l’instar de :
- Patrick Lola, journaliste indépendant, arrêté et détenu depuis le 22 novembre 2021, à la prison centrale de Mbandaka, à l’Équateur;
- Blaise Mabala, journaliste à la Radio « Même Moral FM » émettant à Inongo dans la province de Maî Ndombe, arrêté depuis le 20 octobre 2023, et incarcéré à la prison centrale de Inongo pour outrages à l’autorité.
- Stanis Bujakera Tshiamala, directeur de publication adjoint du site Actualité.cd. Arrêté le 8 septembre à l’aéroport Ndjili, il est détenu depuis le 14 septembre 2023, à la prison centrale de Makala, à Kinshasa.
Occasion faisant le larron, le JED invite le chef de l’État, en sa qualité de magistrat suprême à ordonner la libération de tous ces journalistes incarcérés afin de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat.
