La République Démocratique du Congo est un état sui generis. Nous avons assisté à une scène impropre lors des élections : la loi prévoit que les mandataires publiques puissent démissionner avant de postuler. Il y a eu des arrangements particuliers sur ce problème. Et le procureur général de la République n’a dit mot ni lancé des poursuites. La ministre des portefeuilles , candidate après une intimidation est restée bouche bée.
Jusqu’au 04 février, aucun ministre élu député n’a présenté sa démission du gouvernement. Il en est de même du premier ministre. Il semblerait que la loi prévoit 48 heures après la proclamation des résultats pour que ces derniers puissent démissionner. Aux juristes d’éclairer l’opinion. A moins qu’on nous dise que c’est seulement après l’arrêt de la cour proclamant définitivement les élus.
Les circonstances similaires font penser à nombre des congolais, à une négligence face à la loi. Il y aurait un conglomérat qui est au dessus de la loi, conclut Amos Kitoko, politologue.
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