La province du Haut-Katanga est en proie à une épidémie dévastatrice de choléra depuis quelques semaines. Déclarée officiellement par le ministre provincial de la santé, Joseph Sambi Bulanda, sur l’entièreté de l’étendue du territoire Haut-Katangais le 29 janvier dernier, l’épidémie n’est toujours pas contenue.
Depuis son avènement, on dénombre plus de mille (1000) cas de contamination dans 9 zones de sante les plus touchées (Kampemba, Katuba, Kenya, Kilela Balanda, Kisanga, Likasi, Lukafu, Lubumbashi, Mumbunda). Selon une source du ministère provincial de la santé qui requiert l’anonymat par crainte des représailles.
L’enseignement aux aguets
Plusieurs institutions d’enseignement en ville de Lubumbashi exigent le port d’un flacon de désinfectant et ont installées de point de lavage des mains afin de prévenir la contamination scolaire.
Cette prérogative est sérieusement implémentée par la coordination des écoles conventionnées catholiques qui exigent à tout parent de ramener un flacon de désinfectant a base d’alcool pour usage par leurs enfants.
Origine
Cette épidémie de choléra est suspectée avoir commencée au camp militaire Mura ou elle a emporté plus d’une centaine de jeunes en formation militaire. Sa genèse a été attribuée à l’insalubrité et la surpopulation dans le camp militaire nous affirme cette même source sanitaire.
A en croire quelques experts, le Haut-Katanga n’est pas la seule province affectée par la pandémie. Les provinces riveraines du fleuve Congo et lacustre seront affectées immédiatement que les de crues baisseront. La ville province de Kinshasa est l’une des provinces qui pourraient subir cet effet.

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