L’insalubrité et délabrement deviennent l’autre identité de la capitale congolaise. C’est quasiment toutes les routes qui sont en état de délabrement dans différents coins de la ville de Kinshasa. Ce phénomène est accentué par la saison de pluie qui a complètement détruit certains routes qui resistaient encore.
L’avenue Bokasa, entre les commune de Barumbu et Kinshasa, une route devenue le cauchemar des véhicules alors que les petites voitures communément appelées « ketch » l’évitent depuis belle lurette en raison de ces gros nids de poule et bourbiers garnis des eaux stagnantes qui occupent quasiment toute la chaussée, contraignant les motos taxis à rouler sur les trottoirs consacrées au piéton.
La situation est pire du côté Lingwala avec l’avenue Kabambare. Entre Mushi et Huileries, pas d’endroit où mettre le pied ou son pneus, une route désertée par les conducteurs d’engins roulant qui ne veulent pas concéder les pannes.
À Gombe, précisément sur l’avenue Mont des arts entre 24 (Pierre Mulele) et Haut commandement, seuls les motards et les piétons peuvent se débrouiller pour passer.

Cette situation n’a pas que d’effet négatif sur la fluidité des routes, mais aussi sur la santé de la population, car les eaux qui stagnent pendant plusieurs jours dégagent des odeurs répugnantes pour l’organisme, surtout que c’est aussi le long de ces routes que les denrées alimentaires sont commercialisées.

L’une des vendeuses des beignets à Bokasa a appelé le secours de l’État congolais pour la réhabilitation des routes, en précisant que ces clients disent que les microbes ne peuvent causer la mort d’un congolais, mais il y a des gens qui n’achètent pas seulement parce que elle vend près de la saleté.

Alors que la saison sèche arrive, beaucoup sont ceux qui proposent aux autorités d’initié des travaux de réhabilitation des routes pendant entre mi-mai et mi-août.

RÉDACTEUR RADIO ET SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION GÉNÉRALE