La Société Civile Forces Vives de la Tshopo exhorte le ministre national de la Justice à annuler la suspension des paiements aux bénéficiaires du Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités armées de l’Ouganda.
Selon Elias Alima, président de cette organisation citoyenne, la décision de suspendre les paiements est prématurée et devrait être réexaminée.
« Nous de la société civile, nous avons mal digéré cette décision de suspendre la paie de ces victimes par ce qu’une équipe de l’IGF est déjà sur terrain entrain de mener les enquêtes. Le ministre devait d’abord attendre ce rapport pour tirer une conclusion. Nous comptons d’ailleurs adressé une correspondance au ministre, lui exhortant de lever sa décision pour calmer les tensions » a-t-il dit au micro de nos confrères de la rfo.
Elias Alima insiste sur le fait que le ministre de la Justice doit attendre la soumission d’un rapport de l’Inspection Générale des Finances avant de prendre une telle mesure. Il souligne l’importance de s’appuyer sur des preuves concrètes et des enquêtes approfondies pour garantir la justice et l’équité envers les victimes, qui ont déjà beaucoup souffert.
La suspension des paiements a suscité des inquiétudes et des frustrations parmi les bénéficiaires du Fonds, qui comptent sur ces indemnités pour reconstruire leur vie après les ravages causés par les activités armées en Ouganda.
La Société Civile Forces Vives de la Tshopo demande au ministre de reconsidérer sa décision et de permettre la reprise des paiements, en attendant les conclusions de l’Inspection Générale des Finances.
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