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Les provinces du Nord-Kivu, Ituri, Sud-Kivu comptent plus de deux millions des déplacés internes. Sans compter des milliers des réfugiés Rwandais, Burundais, Centrafricains… Ce qui complique le travail des humanitaires sans moyen conséquent.
A partir du 01 juillet, plus de 100.000 déplacés ont regagné Rutshuru, Masisi, Nyiragongo. Ils retournent car les conditions de vie sont très difficiles dans des camps. D’après eux, l’on est loin de trouver une solution à la guerre. Ils préfèrent mourir et être enterrés chez eux qu’ailleurs.
» je suis natif de Sake, je rentre chez moi car même la trêve humanitaire annoncée n’est pas respectée. Mieux vaut mourir chez moi », Patrick Mweso
Des réactions qui mettent à nue le désespoir. Du côté Ituri, le mouvement est similaire. Il ne reste qu’au Sud-Kivu où à Minova des déplacés continuent à arriver.

Journaliste | pkahambwa[@]hapamedia.net| +243815614622