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Environ 2500 magistrats attendent avec impatience leur nomination après leur réussite au concours de recrutement organisé par le Conseil supérieur de la magistrature en 2022. Ces derniers expriment leur désolation par le biais d’une doléance adressée au Chef de l’État Félix Tshisekedi.
Ces professionnels de la justice se disent déconcertés par les retards inexpliqués dans le traitement de leurs dossiers, alors que le projet d’ordonnance de leur nomination aurait dû être transmis depuis avril, selon le chronogramme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) publié le 7 février 2024.
« Nous, candidats magistrats à proposer à la nomination en 2024, venons auprès de votre Haute Autorité, lancer notre cri de détresse, étant le garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions et du Magistrat Suprême, afin que sous votre impulsion, notre cas soit suivi par vos soins personnels pour l’effectivité de notre nomination, ce qui sera un grand soulagement pour nous, mais aussi et surtout une solution palliative à la carence des magistrats tant décriée sur toute l’étendue du territoire national ».
Ces magistrats affirment que toutes les étapes précédant la préparation desdits projets d’ordonnances ont été franchies en dépit du décalage dans l’exécution de ce chronogramme et, pourtant, leur cas est pris en charge dans la Loi des finances 2024.
Notons que, sur les 5000 magistrats retenus lors du concours de 2022, 2500 sont déjà nommés et affectés.
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