Views: 532
La place de la sorcellerie dans la loi pénale congolaise est une épine dans la cervelle des érudits en droit depuis des décennies. L’un des points épineux étant la charge de la preuve.
À en croire nos confrères de Boyoma Révolution, un bouc est passé en justice populaire, jugé, condamné et exécuté dans une histoire de mort mystérieuse au quartier Kibibi (point kilométrique 6) en ville de Kisangani le lundi 5 août 2024.
Pour la petite histoire, un enfant souffrant a succombé de sa maladie dans un centre médical de son quartier. Au bout de quelques heures, son frère cadet est tombé malade puis emmené dans le même centre médical.
Durant l’hospitalisation du cadet, le mâle d’une chèvre a forcé son entrée en salle d’internement faisant usage de ses cornes. Aussitôt repéré, la famille a également constaté la disparition de l’enfant.
Le décès constaté, la famille s’est résolue de ramener le second corps comme le premier à la maison afin de procéder à l’inhumation le lendemain. Le bouc s’invitant aux funérailles a diligemment suivi la dépouille jusqu’à la résidence à une distance d’au moins 800 mètres.
Aussitôt arrivé, le bouc s’est résolu de prendre place sur le matelas à terre où reposait le corps du premier défunt. Cet acte était la goutte d’eau de trop dans la vase. La famille endeuillée s’en est pris à l’herbivore, le ligota puis procéda à la pendaison.
Jusqu’au moment de la rédaction de cet article, personne n’a réclamé la propriété de la bête.

Journaliste| Editeur Responsable|+243816669900