C’était prévisible après que des documents soient brûlés le jour de l’acte de sabotage à Makala, que l’on soit bloqué pour identifier les corps. Le gouvernement et les partenaires n’ont pas des données sur les victimes. L’opération lancée pour l’identification des corps rend ridicule nos systèmes de gestion, Émile Kenzo, politologue.
Un communiqué attribué au Ministère de la Justice et Garde des sceaux du 06 septembre stipule :
” … A cet effet, nous lançons un appel aux familles et aux personnes qui n’auraient pas des nouvelles des proches qui étaient incarcérés dans cette prison de se rendre, à des fins d’identification, aux morgues suivantes :
- Morgue centrale de Kinshasa,
- Morgue du camp Kokolo,
- Morgue du camp Tshatshi,
- Morgue du sanatorium de Selembao.
Tous ceux qui reconnaîtront des proches seront priés de fournir les éléments suivants afin de justifier leur statut de représentant légal :
- Nom, prénom, état civil de la victime;
- Nom, prénom, état civil, adresse, téléphone de la personne qui sollicite le statut du représentant légal;
- Tous moyens justifiant les liens de filiation, de parenté ou d’amitié (en cas d’absence de famille) : pièces d’identité, documents d’état civil, des courriers, des photos, des mails, des vidéos, des preuves de transfert d’argent, des témoins…
- Des éléments susceptibles de permettre l’identification et la localisation des familles des victimes;
A toutes fins utiles, prière de s’adresser aux contacts téléphoniques suivants :
- 084 434 7177
- 082 722 4958
- 098 412 4345
- 090 167 8945 “.
Un communiqué qui confirme que nos services doivent améliorer leur façon de travailler. ” Il est ridicule de parler d’identification à l’ère du numérique. Que font nos dirigeants en plein vingt et unième siècle , se demande André Kyondo analyste politique.
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