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Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) dans la province de Tshopo, le général François Kabeya, a annoncé une décision attendue par la population : le retrait des policiers de l’escadron de la légion nationale d’intervention, communément appelés « UWA UWA », des patrouilles de sécurité.
Cette décision fait suite à de nombreuses plaintes des habitants, dénonçant des tracasseries et abus perpétrés par ces agents de police. C’était au cours d’une parade tenue ce mercredi à l’esplanade de la poste.
Le général Kabeya, visiblement outré par ces multiples réclamations, a tenu à rassurer la population en réaffirmant son engagement à rétablir un climat de sécurité. Il a fermement mis en garde tout policier qui ne respecterait pas les règles strictes encadrant les opérations de patrouille. Le chef de la PNC/Tshopo a également prévenu que tout agent déviant serait immédiatement arrêté et jugé devant l’auditorat militaire, marquant ainsi sa volonté de rétablir l’ordre au sein des forces de police.
En plus de cette mesure, le général a adressé un message clair aux tenanciers de bars. Il leur a demandé de stopper toute diffusion de musique à partir de minuit. Passé cette heure, tout établissement qui enfreindrait cette règle verra son matériel confisqué par la police y compris le DJ. Cette mesure vise à garantir la tranquillité des citoyens pendant les heures nocturnes, et permettre à la police de bien faire sa patrouille.
Il a demandé aux commandants de faire le ménage dans leurs rangs en éliminant les « policiers nouvelles unités », rappelant qu’aucun policier n’appartient à une telle catégorie, puisque tous sont rémunérés par l’État congolais. Il a insisté sur le fait que les commandants recrutant des agents non reconnus par l’État seront poursuivis et tenus responsables, affirmant que ces policiers sont les principaux auteurs de tracasseries.
Les policiers instruits par leur chef, quid de la population ?
Le général François Kabeya a lancé un avertissement sévère aux motards qui coopèrent avec des malfrats la nuit, les exhortant à cesser ces pratiques illégales.
« Nous ne cessons d’arrêter les malfrats la nuit. D’autres nous les captirons, ils détiennent des armes à feu. Pas plus longtemps, nous avons perdu un policier, tué par un groupe de gangs, accompagné par des motards. Ça montre que vous collaborez avec les inciviques. Faites tous pour terminer votre travail au plus tard a minuit. Au-delà de cette heure, vous seree arrêté et amener à la justice « a lâché le patron de la PNC/TSHOPO.
La population de Kisangani se réjouit de cette décision. Pour beaucoup, la présence des policiers « UWA UWA » dans les rues, même en plein jour, représentait une source d’insécurité. Ces agents étaient souvent accusés de racketter les citoyens, en leur extorquant de l’argent ou en confisquant leurs téléphones.
Le général Kabeya a conclu en appelant la population à une franche collaboration avec la police, rappelant que la sécurité est une responsabilité collective. Ce retrait des UWA UWA marque un premier pas vers le rétablissement de la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre.
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