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Le marché central de Kisangani, ainsi que les petits marchés environnants, sont actuellement inondés de produits maraîchers, en particulier de tomates et de piments. Cette situation réjouit les ménages, qui peuvent désormais enrichir leurs repas avec des tomates savoureuses.
Les consommateurs, principalement issus de la population boyomaise, profitent de cette offre abondante, qui provient des cultures des périphéries de la ville, notamment à la rive gauche de la route Isangi. Selon une vendeuse interrogée par un reporter de Hapamedia, le prix d’un bassin de tomates, jadis vendu à plus de 100 000 FC, est désormais réduit à 40 000 FC, rendant ces produits plus accessibles.
Cependant, toutes les vendeuses ne partagent pas cet enthousiasme. Une d’entre elles a exprimé son mécontentement face à l’abondance, signalant que si les consommateurs en profitent, cela entraîne également des problèmes d’avariassions. Selon elle, la nécessité d’écouler rapidement les produits avant qu’ils ne se gâtent est un véritable défi, car un surplus peut mener à des pertes.
Le marché est donc un lieu d’opulence pour les clients, mais la réalité des vendeuses souligne la complexité de cette abondance, entre opportunités et risques. Le piment connaît également un sort similaire, séduisant les acheteurs tout en posant des difficultés pour ceux qui le vendent.
Ainsi, la dynamique actuelle du marché de Kisangani illustre les joies et les défis liés à une offre maraîchère pléthorique, un équilibre délicat à maintenir pour le bien de tous.
