Views: 72

Deuxième et dernière séance d’enregistrement du magazine au quotidien, Okapi service dans l’amphithéâtre de l’Université de Kisangani ce samedi 5 octobre. Celà après la première séance qui a lieu à l’alliance française, station de Kisangani.

Lors de ces échanges citoyens qui ont abordé deux sujets, notamment l’emploi et l’autre qui a beaucoup attiré l’attention des participants, comment résoudre pacifiquement les conflits intercommunautaire Mbole-Lengola ? Les intervenants ont surpris les participants avec leurs affirmations inquiétantes mais taillé sur mesure.

Ce dernier sujet a eu comme intervenants, les politologues de l’université de Kisangani, entre autres, le professeur Alphonse Maindo et le professeur Jean Otemikongo Mandefu mais aussi l’acteur de la société civile forces vives ville de Kisangani, monsieur Jean-Paul Nindu.

Pendant le débat, ces intervenants ont tous confirmés l’assertion selon laquelle  » entre Mbole-Lengola il n’y a pas de conflit, mais plutôt d’une instrumentalisation« . C’était à la surprise des participants qui croyaient autres choses.

Pour Otemikongo Mandefu, par exemple, la compréhension superficiele de ce qu’on appelle conflit entre Mbole-Lengola, remonte tout d’abord de l’histoire de la ville de Kisangani, une ville connue comme hospitaliere. (. . . )

La majeure problématique qui serait à la base de cette instrumentalisation, selon cet expert en gestion des conflits, prend sa source lorsque l’ex exécutif provincial de la Tshopo a signé un contrat de vente de plus de 4 mile hectares à l’entreprise cap Congo. Proposant une thérapie, le professeur pense que l’annulation de ce contrat pourrait en premier lieu résoudre le problème.

En deuxième lieu, les deux communautés doivent comprendre qu’il faut faire la paix à lieu et place de continuer avec le conflit. Le professeur Alphonse Maindo, quant à lui, il a attaqué directement la léthargie des autorités qui ne comprennent pas les risques de la persistance du conflit. Pour lui, étant donné que c’est l’exécutif provinciale qui est à la base des pires qu’on a vécu à lubunga, et donc l’état congolais est tenu responsable.

Concluant son propos, la justice doit être rendu aux victimes, et des réparations doivent suivre, assurée par l’état congolais.

Conduit par Jody Daniel Nkashama, présentateur de l’émission Okapi service, les envies des uns et des autres ont été partagé sous une satisfaction conviviale.

Laisser un commentaire