En vue de renforcer les échanges commerciaux et de simplifier les transactions entre leurs frontières, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Burundi ont signé un nouvel accord, ce jeudi 31 octobre 2024. Cet accord a été formalisé par les ministres du Commerce des deux pays : Mme Marie-Chantal Nijimbere pour le Burundi et M. Julien Paluku Kahongya pour la RDC.
Les informations relayées à Hapamedia.net, indiquent que la signature du communiqué conjoint s’est tenue lors des cérémonies de lancement officiel du Régime Commercial Simplifié (RECOS) du COMESA, au poste frontalier de Gatumba, au Burundi, ce mercredi 30 octobre 2024.
Ce régime vise principalement à alléger les procédures de dédouanement, comme l’a précisé Julien Paluku Kahongya : « Les commerçants vont gagner en temps de transit dans leurs activités quotidiennes, car les procédures de dédouanement seront simplifiées ».
Grâce à cette simplification, les commerçants transfrontaliers pourront réduire les délais et les coûts liés au passage de la frontière, facilitant ainsi les échanges et soutenant la croissance économique des deux pays.
Pour Mme Marie-Chantal Nijimbere, ministre burundaise du Commerce, cet accord marque une étape clé dans les relations bilatérales établies entre la RDC et le Burundi, conformément aux accords de coopération de 2022. Elle a également souligné que ce régime simplifié couvre 66 produits spécifiques d’origine congolaise et burundaise, ce qui permettra de stimuler la production locale dans chaque pays.
Mme Nijimbere a encouragé les opérateurs économiques burundais et congolais à redoubler d’efforts pour booster la production et dégager un surplus exportable afin de tirer le meilleur parti de cet accord et de renforcer la compétitivité de leurs produits sur le marché régional.
Ce partenariat commercial entre la RDC et le Burundi marque une avancée importante dans la vision commune des deux nations de stimuler le commerce transfrontalier dans la région des Grands Lacs. Grâce à la réduction des formalités douanières et à la mise en place de processus plus rapides, cet accord pourrait améliorer les conditions de vie des commerçants locaux et contribuer à l’essor économique de la région.
L’impact de cet accord sera suivi de près par les deux gouvernements, qui envisagent d’étendre cette initiative à d’autres produits et secteurs dans le futur, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour les habitants des deux côtés de la frontière.
Modeste Salumu Msafiri