C’est à exactement midi passé de 10 minutes que le premier vol de la deuxième compagnie nationale de la République Démocratique du Congo, Air-Congo s’est terminé sur la piste de l’aéroport international de la Luano (FBM) à Lubumbashi.
Au delà de l’enthousiasme et de la liesse, plus d’une personne se pose la question de savoir en quoi cette compagnie aérienne éthiopienne-congolaise est réellement congolaise ?
Si l’avion Boeing 737-800 porte les couleurs et l’armoirie de la République Démocratique du Congo est-il suffisant d’attribuer la nationalité congolaise à cette entreprise ?
Le jeudi 21 novembre 2024 dernier, Air-Congo conduit par son Directeur général m,Mesfin Biru Weldegeorgis a eu une session de travail avec la direction l’Autorité de l’Aviation Civile de la RDC (AAC RDC) sur le fonctionnement de la nouvelle compagnie aérienne nationale.
C’est ainsi qu’à l’atterrissage du premier Boeing, l’avion portait l’immatriculation 9S-A0A pour lui donner l’appartenance congolaise donnant ainsi le droit de pilotage aux pilotes congolais.
À la surprise générale, lors de son vol inaugural entre Kinshasa et Lubumbashi, le transpondeur de l’avion indique que l’avion est encore Éthiopien. Ce détail bloc l’accès aux pilotes congolais.
Air Congo n’a pas de guichet ni bureau établi. Il vend ses billets exclusivement à travers une agence de voyage locale.
Le site internet de la compagnie n’est pas encore prêt prouvant ainsi l’impreparation et la légèreté avec laquelle la compagnie est lancée.
Si le service à bord est assuré par par des congolais sous la supervision éthiopienne, ces personnes ne sont pas employées de l’entreprise. Elle sont sous-traitantes.
Par dessus tout, le management est assuré par des étrangers.
Journaliste| Editeur Responsable|+243816669900