La société civile environnementale SOCEARUCO a lancé un appel ferme à l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) pour rejeter la demande d’abattage d’un hippopotame en divagation dans le village Simbi, territoire de Fizi.
Cet animal, accusé de détruire des champs et de mettre en danger la vie des habitants, est une espèce protégée. La SOCEARUCO plaide pour des alternatives qui garantissent la sécurité des populations tout en préservant la biodiversité locale.
Dans une correspondance adressée au Directeur provincial de l’ICCN, parvenue à Hapamedia.net, la SOCEARUCO propose une mission de refoulement de l’hippopotame et d’autres mesures d’urgence.
« Il est impératif de concilier la protection de l’écosystème et la sécurité des communautés humaines sans recourir à des méthodes destructrices », souligne la société civile. Elle alerte également sur les impacts négatifs d’un tel abattage sur l’équilibre écologique de la région.
En appui à sa position, la SOCEARUCO cite l’article 78 de la loi 14, qui prévoit jusqu’à dix ans de prison et vingt millions de francs congolais d’amende pour toute atteinte aux espèces protégées. Elle exhorte les autorités compétentes à privilégier des solutions durables et légales pour résoudre ce conflit homme-faune, en vue d’assurer une coexistence harmonieuse.
Modeste Salumu Msafiri