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Ce mardi, les conducteurs de taxi-moto ont protesté dans les rues de Kisangani contre la flambée du prix du carburant vendu par les revendeurs informels, communément appelés Kadafi. Cette augmentation fait suite à la fermeture de plusieurs stations-service, causée par l’état dégradé de la route nationale 4 (RN4), où de nombreux camions-citernes restent embourbés.
Le prix du litre de carburant chez les Kadafi est ainsi passé de 4 500 FC à 7 000 FC, voire 8 000 FC. Cette hausse a entraîné un doublement, voire un triplement des tarifs des courses en taxi-moto, en fonction des distances parcourues.
Face à cette crise, le gouverneur de la province s’est rendu dans différentes stations-service pour évaluer les quantités disponibles. À la suite de cette intervention, plusieurs stations ont rouvert leurs portes dans la soirée, permettant une légère amélioration de la situation.
Il est à rappeler qu’en décembre 2023, Kisangani avait déjà connu une pénurie similaire, où le prix du litre de carburant avait atteint 25 000 FC chez les Kadafi. Cette nouvelle crise met en lumière la vulnérabilité de l’approvisionnement en carburant dans la région, exacerbée par l’état des infrastructures routières.
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