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La plateforme « Tous pour le Congo » a organisé, le jeudi 5 décembre 2024, un dialogue de la jeunesse congolaise au Chapiteau du Pullman Hôtel de Kinshasa. Le thème retenu, « La jeunesse face à son avenir : pour ou contre la 4ème République ?« , visait à recueillir les avis des jeunes sur une question au cœur de l’actualité congolaise : la révision ou le changement de la Constitution.
Devant une large audience composée de jeunes Congolais, des députés nationaux et provinciaux, des acteurs de la société civile, des membres de l’opposition, et d’autres personnalités influentes ont échangé sur le sujet. Le Coordonnateur de la plateforme a ouvert les travaux en expliquant que cette rencontre visait à donner à la jeunesse une voix centrale dans le débat constitutionnel, en raison de son rôle majeur dans l’avenir du pays.
Positions divergentes sur la révision constitutionnelle
- Union sacrée :
Les panélistes proches de l’Union sacrée ont plaidé en faveur de la révision ou du changement de la Constitution. Selon eux, une nouvelle Constitution permettrait de réduire le nombre de parlementaires, une mesure qu’ils jugent bénéfique pour le développement et les finances publiques. Ils ont réfuté les accusations selon lesquelles cette initiative viserait à obtenir un 3ᵉ mandat pour le président Félix Tshisekedi. Ils ont encouragé la jeunesse à rester éveillée et patriotique, en rappelant le soutien constant du chef de l’État aux jeunes, visible à travers les nominations au sein du gouvernement.
- Opposition et société civile :
A l’inverse, l’opposition et certains acteurs de la société civile ont estimé que ce n’était pas le moment d’engager une révision ou un changement de la Constitution. Ils ont souligné la nécessité de prioriser l’amélioration des conditions de vie des Congolais et de résoudre les conflits persistants à l’Est du pays.
Réactions de la jeunesse congolaise
Les jeunes présents ont activement participé en posant des questions et en exprimant leurs préoccupations. La majorité des jeunes interviewés a soutenu l’initiative présidentielle, se disant favorable à une révision constitutionnelle. Cependant, une minorité s’y est opposée, jugeant la démarche inopportune dans le contexte actuel.
Les conclusions de cette rencontre seront transmises au chef de l’État pour guider les prochaines décisions.
Journaliste
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