Ces derniers jours, toutes les artères de la ville martyre de Kisangani, principalement celles en terres battue, sont envahies par une épaisse couche de poussière. Cette situation devient de plus en plus insupportable pour les habitants, qui s’imbibent quotidiennement de cette poussière dans leurs déplacements.
Les routes les plus touchées sont notamment ; la route Kitenge, la ligne du Camp sergent KETELE, la ligne foyer social de Kabondo pour ne citer que celles là, et plusieurs autres avenues non asphaltées. Les piétons et les motocyclistes sont les plus exposés et vulnérables à ce phénomène. De plus, les aliments vendus le long de ces artères sont également contaminés, augmentant ainsi les préoccupations sanitaires.
Face à cette situation, la population exprime son ras-le-bol et appelle les autorités compétentes à intervenir. Plusieurs citoyens interrogés par hapamedia.net ont exprimé leur frustration. « Jadis, à l’époque de Bamanisa, il y avait des camions qui servaient pour arroser la route, actuellement, où sont partis ces véhicules ? » s’interroge un jeune taximan avec tristesse. Un autre usager exprime son mécontentement en affirmant : « Les autorités ont deux choix : soit disponibiliser les véhicules pour arroser les routes, soit asphalter, c’est tout. »
En outre, des voix s’élèvent pour souligner l’inaction des responsables locaux face à la situation. Les habitants demandent des solutions concrètes pour améliorer la circulation et diminuer la pollution de la poussière. Certains suggèrent de réintroduire les camions d’arrosage des routes, qui étaient utilisés dans le passé pour limiter la poussière. D’autres préconisent l’asphaltage des routes comme solution définitive.
John Mosongo, médecin aux cliniques Kawaki, conseille quant à lui à la population de prendre des précautions pour se protéger de la poussière. Il recommande l’utilisation de cache-nez et de lunettes de protection pour réduire les risques sanitaires liés à cette pollution.
