Rashidi Mizele Kasereka est l’auteur des coups de feu qui a tué l’ancien chef de l’État de la RDC. À son tour, ce caporal a été abattu par Eddy Kapend, l’aide de camp du président Laurent-Désiré Kabila, aujourd’hui commandant de la vingt-deuxième région militaire. Il occupe ces fonctions après avoir passé près de 18 ans en prison, où il est condamné à mort par la cour militaire pour « négligence dans la protection du président« .

Mais sa peine sera commuée en une condamnation à la prison à vie, car un moratoire pesait encore sur l’exécution de la peine de mort. Il a donc été gracié en 2021 par Félix Tshisekedi.

24 ans après, un bon nombre de Congolais pensent que le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’a pas encore répondu aux questions et aux véritables commanditaires de cet assassinat qui ne sont pas encore connus.

Le 16 janvier 2001, la confusion a pris la place dans les têtes des Congolais. Abattu d’une balle au cou et au bas-ventre, Laurent-Désiré Kabila était emmené à la clinique Ngaliema pour les soins. C’est par là que les rumeurs ont parcouru les rues à Kinshasa et dans d’autres provinces de la RDC. D’autres personnes disaient que le président serait mort et d’autres sources indiquaient que le président était blessé et restait en vie et qu’il avait été évacué, avec plusieurs membres de sa famille, vers le Zimbabwe.

C’est deux jours après que sa mort a été confirmée par un communiqué officiel, plongeant la nation dans une désolation totale.

By Cerise Mtoro

RÉDACTEUR RADIO ET SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION GÉNÉRALE

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