Ce jeudi 30 janvier, les étudiants de diverses institutions universitaires de Kisangani ont bravé l’interdiction des autorités locales pour manifester dans les rues de la ville. Leur objectif : exprimer leur solidarité envers les habitants de l’est du pays, particulièrement ceux de Goma, qui subissent les conséquences d’une insécurité grandissante et des violences répétées.
Malgré le communiqué signé la veille par le maire de la ville, interdisant toutes les manifestations, y compris les rassemblements pacifiques, les étudiants ont décidé de descendre dans les rues pour faire entendre leur voix. Le but de leur marche était de dénoncer la situation alarmante dans l’est du pays, marquée par des conflits armés et des déplacés internes.
Leur protestation, bien que pacifique, n’a pas tardé à être réprimée par les forces de l’ordre. La police, intervenue rapidement, a eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, dans une tentative d’empêcher la propagation de la mobilisation. Malgré cela, les étudiants ont réaffirmé leur engagement et leur détermination à soutenir leurs frères et sœurs du pays, insistant sur le fait que leur action visait à apporter un soutien moral à ceux qui traversent des moments difficiles à l’Est.
Il faut préciser que cette marche était bel et bien prévue pour ce jeudi 30 janvier et était organisée par les autorités de l’université de Kisangani. Malheureusement, à la veille, le maire de la ville a interdit toute manifestation, dans un communiqué qu’il a signé et lu à la radio-télévision nationale congolaise (RTNC/Kisangani).
