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La situation sécuritaire de plus en plus préoccupante à l’est de la République démocratique du Congo a été au centre d’une conférence organisée ce weekend à Mutwanga, chef-lieu du secteur de Ruwenzori.

Cet événement, qui s’est déroulé dans la salle polyvalente Bahumawa 1, a réuni diverses couches sociales, notamment les autorités locales, les leaders communautaires, la notabilité et la jeunesse. L’objectif principal de la conférence était de réfléchir à des solutions pour restaurer la paix dans cette région en proie à des conflits armés.

L’occasion a également permis de restituer les résultats du Forum international de la jeunesse africaine, qui s’est tenu à Kinshasa en janvier dernier. La province du Nord-Kivu, gravement affectée par l’insécurité, y était représentée par Enock Kambale Syaikomya, un leader communautaire de la région de Beni, qui a souligné l’importance de l’engagement des jeunes pour la paix dans cette zone du pays.

Lors de son discours, il a insisté sur le rôle crucial de la jeunesse pour soutenir les efforts de paix et a appelé les jeunes à rejoindre les rangs des forces armées congolaises pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC.

Les participants à la conférence ont proposé plusieurs pistes pour rétablir la paix, notamment en soutenant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et leurs partenaires dans leur lutte contre les groupes armés, notamment le M23 et les ADF, qui sévissent dans les territoires de Lubero, Irumu et Mambasa. Les leaders communautaires ont appelé à une mobilisation générale de la jeunesse congolaise, soulignant que la détermination des jeunes est un facteur clé pour espérer mettre fin à l’insécurité dans la région.

Bernard Kasereka Muke, président du conseil local de la jeunesse du secteur de Ruwenzori, a rappelé l’importance du patriotisme et de l’engagement des jeunes pour la stabilité et la paix du pays. Pour lui, un jeune animé par un sens élevé de patriotisme doit apporter sa force à la défense de la nation.

La conférence s’est clôturée par une série de questions et réponses, marquées par l’enthousiasme des participants, qui ont exprimé leur soutien aux militaires des FARDC/Wazalendo présents sur le front. Les intervenants ont également mis en avant la nécessité d’un soutien continu à l’armée pour lutter contre les agresseurs et rétablir la paix dans la région.

Romulus Nzalumbo

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