La justice congolaise est aux soins intensifs depuis la nomination du Médecin traitant tant recherché Constant Mutamba. Seulement, elle ne peut échapper aux pressions politiques, aux cas sociaux, aux trafics d’influence car les faits précédent le droit. Le cas de plusieurs condamnés à mort laissés en prison qui sont libérés lorsque le régime change, n’est plus à démontrer.
04 Février, la toile explose. La libération de l’expert militaire belgo-congolais Jean Jacques Wondo saluée par les uns et critiquée par les autres. Ces derniers y voient le résultat de la pression de la Belgique qui avait même rappelé son ambassadeur basé à Kinshasa. Du coup des questions reviennent sur l’indépendance de la justice. Un diplomate qui a requis l’anonymat nous prévenait déjà : » la RDC n’est pas encore à niveau où elle peut faire face aux pressions politiques des occidentaux. Elle finira par céder ».
Même si jusqu’à l’heure où nous publions aucun détail sur le mobile de sa libération, ni sur sa prochaine destination, moins encore sur ce passage de la peine de mort à la libération, ne sont rendus publics, la vérité est qu’il est sorti de la prison de Ndolo. Ce sont les politiciens qui gagnent toujours.

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