Lors de la 37ᵉ session spéciale du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, tenue à Genève à la demande du gouvernement congolais, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a fermement dénoncé les exactions commises à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.

S’adressant aux membres du Conseil, Patrick Muyaya a exigé l’ouverture d’une enquête internationale sur ces violations des droits de l’homme, rappelant que les populations congolaises sont victimes de massacres, de violences sexuelles et de déplacements forcés à cause de l’agression menée par ces groupes armés.

« La République démocratique du Congo appelle à la mise en place d’une Commission internationale d’enquête pour examiner les violations des droits de l’homme commises dans notre pays. Cette Commission devra être mandatée pour établir la vérité sur les responsables de ces crimes et rendre des recommandations pour tenir les auteurs responsables », a-t-il martelé.

La demande congolaise a déjà obtenu le soutien de 29 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme, ainsi que de 21 pays observateurs. Une majorité croissante de la communauté internationale s’inquiète de la détérioration de la situation humanitaire en RDC et appelle à des mesures concrètes pour mettre fin aux violences.

Créée en 2006, cette session spéciale du Conseil des droits de l’homme constitue un cadre crucial pour examiner les violations graves des droits humains à travers le monde. La RDC espère que cette initiative aboutira à des actions concrètes contre l’implication étrangère dans le conflit et à une protection renforcée des civils.

By Ben Lota

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