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Le carnage à Goma et dans des agglomérations urbaines est partie de la concentration des troupes militaires. La condamnation fuse de partout mais en amont des mesures devraient être prises pour éviter une telle situation désastreuse. Le front au Sud-Kivu inquiète. Malgré le cessez-le-feu, les lignes bougent surtout dans le territoire de Kalehe.
Une lettre du 12 février signée par Samy Jean Kakimbula, Président ai de la coordination de la société civile, adressée au Conseil de sécurité provinciale, exhorte les forces de l’ordre à ne pas se battre à Bukavu et autres agglomérations si elles ne sont pas capables de défendre. Une interpellation qui fait suite à la situation de Goma. Mieux vaut éviter une boucherie humaine que s’obstiner à se battre.

Malheureusement, il sera peut-être difficile aux militaires qui ont comme obligation de défendre l’intégrité territoriale de répondre favorablement à une telle demande. La rage de reconquête des Zones occupées est visibles partout où on rencontre les militaires Fardc et les Wazalendo. Suivront-ils les recommandations de la société civile ? Et si jamais les choses tournaient au vinaigre, qui en porteraient la lourde responsabilité ? Se demandent les congolais lambda.

Journaliste | pkahambwa[@]hapamedia.net| +243815614622