La faculté de Médecine et de Pharmacie de l’université de Kisangani a accueilli, ce mardi 4 mars, une conférence-débat organisée par le Club des amis du savoir, présidé par l’étudiant Sachem Kabongo Kabengele. Le sujet abordé : « Avortement : pour ou contre ? » Quelles répercussions sur les plans psychologique, économique, juridique et médical ? »

Les interventions ont réuni plusieurs spécialistes de divers domaines, à savoir : le professeur Felly Omoko de la faculté de Psychologie, le Dr Sifa Muthaka de la faculté d’Économie, le chef des travaux Blaise Iyamba de la faculté de Droit et l’assistant et médecin Jean-Luc Banonoko de la faculté de Médecine.

Pendant plus d’une heure, tous les intervenants ont partagé un point de vue unanime selon lequel l’avortement est à condamner dans sa généralité en raison des nombreux risques qu’il présente sur les plans psychologique, économique, juridique et médical. Selon ces experts, la pratique de l’avortement peut avoir des conséquences graves et durables sur la santé mentale de la mère, ainsi que sur ses finances et sa situation juridique.

D’un point de vue médical, l’avortement demeure un acte risqué pouvant entraîner de graves complications pour la mère, voire la mort dans certains cas.

L’avortement, qu’il soit volontaire ou involontaire, reste un crime, car il met fin à la vie d’un être humain, ont souligné les intervenants. Cette position a été fermement soutenue tout au long de la conférence, donnant lieu à des échanges vifs et constructifs.

Cependant, les conférenciers ont également reconnu l’existence de cas exceptionnels, tels que ceux où la vie de la mère est en danger ou dans des situations où l’enfant à naître présenterait des malformations graves, des cas qui peuvent être soutenus par la législation en vigueur.

À l’issue de la conférence, Sachem Kabongo Kabengele, deuxième doctorat en médecine et organisateur de l’événement, a exprimé sa satisfaction quant à l’impact des échanges. Il a invité les étudiants qui ont pris part à ce débat scientifique à appliquer les enseignements partagés.

La conférence s’est déroulée de 12 h à 14 h et a rassemblé principalement des étudiants de la faculté de médecine, visiblement satisfaits du contenu riche et des perspectives offertes par les experts.

Cette conférence a été une occasion de mieux comprendre les enjeux complexes liés à l’avortement, tout en réaffirmant la nécessité de respecter la vie humaine et d’adopter une approche réfléchie face aux situations exceptionnelles.

Laisser un commentaire