L’Université de Kisangani (Unikis) a reçu, ce jeudi, une délégation de l’Ambassade de France, venue échanger sur l’état des lieux de la coopération académique et scientifique entre les deux institutions. La rencontre, tenue sous l’égide du recteur ad intérim, le professeur Jean Jeannot Juakaly, a permis d’explorer les opportunités de recherche et les nouvelles pistes de collaboration entre l’Unikis et les universités françaises.
Se réjouissant de cette visite, le professeur Jean Jeannot Juakaly a exprimé le souhait de voir l’Unikis bénéficier davantage de partenariats avec les universités françaises. Selon lui, une coopération renforcée offrirait aux chercheurs et étudiants de Kisangani de meilleures perspectives en matière de formation et de recherche.
« Nous avons déjà bénéficier d’un certain nombre des bourses pour nos étudiants de 3e cycle pour certains projets. Leurs présence ici à permis de faire un tour d’horizon sur cette coopération et de voir quels sont les points que nous pouvons améliorer et voir dans la mesure du possible faire de l’Unikis qui est le flambeau de l’Orient, une Université d’excellence qui puisse bénéficier aussi des coopérations avec les autres universités partenaires de la France » a déclaré le recteur à.i jean Jeannot Juakaly.
L’initiative de cette rencontre a été portée par le professeur Grison Trésor Kakumbi, ancien boursier de l’Ambassade de France. Dans son intervention, il a exhorté les assistants et chefs de travaux à saisir toutes les opportunités de bourses disponibles à l’international. Il a également encouragé les professeurs ayant des réseaux académiques à faciliter l’accès à ces opportunités pour les jeunes chercheurs, afin qu’ils puissent enrichir leurs compétences aussi bien au niveau local, national qu’international.
Par ailleurs, le professeur Kakumbi a lancé un appel aux chercheurs qui, après avoir obtenu des bourses d’études, choisissent de s’établir clandestinement à l’étranger plutôt que de revenir contribuer au développement de leur pays. Il a insisté sur l’importance de préserver l’image du pays et de l’université en veillant à ce que les bénéficiaires de ces formations reviennent partager leur savoir et leur expérience avec la communauté scientifique locale.
Il sied de noter que cette délégation de l’ambassade de france a été composée de Justine Martin, chargé des coopérations, de Laurence et des membres de l’Alliance française.
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