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Les consultations politiques en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale débutent ce lundi à Kinshasa. L’annonce a été faite par Espoir Masamanki, conseiller spécial du chef de l’État Félix Tshisekedi en matière de sécurité, lors d’une conférence de presse tenue le samedi 22 mars.
Ces pourparlers réuniront quatre catégories d’acteurs sociopolitiques : la majorité présidentielle (Union sacrée), les partis d’opposition, la société civile et des personnalités indépendantes. L’objectif de ces discussions est d’élargir la base gouvernementale afin de garantir une gouvernance plus inclusive et représentative des différentes sensibilités du pays.
Selon Espoir Masamanki, la participation aux discussions est soumise à des principes stricts, notamment le respect de la Constitution, l’intangibilité des frontières nationales et l’unité nationale comme fondement. Ces exigences visent à préserver la stabilité du pays dans un contexte marqué par des tensions politiques et sécuritaires.
La mise en place d’un gouvernement d’union nationale est perçue comme une réponse aux défis actuels, notamment les crises sécuritaires dans l’Est du pays et les revendications de l’opposition pour une gouvernance plus équilibrée. Plusieurs leaders politiques ont déjà exprimé leur position sur ces consultations, certains les saluant comme une opportunité de dialogue, tandis que d’autres restent sceptiques quant à leur portée réelle.
Les discussions se poursuivront dans les prochains jours, et les conclusions de ces échanges devraient déterminer la composition du futur exécutif.
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