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Des échanges de tirs violents ont secoué la ville d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu, entre deux factions des groupes armés Wazalendo, les Wazalendo Fuliro dirigés par Makanaki et Beta Bango, ce samedi 5 avril 2025.
Des tirs d’armes lourdes et de mitraillettes ont résonné à partir de 10 h 30, plongeant la ville dans un climat de panique. La cause de cet affrontement reste floue, mais selon Mussa Ali Rutamu, coordinateur provincial du mouvement citoyen Machozi ya Rahiya (MCMR-RDC), « la population vit dans une psychose totale, confrontée à cette violence continue ».
Mussa Ali Rutamu, coordinateur provincial du MCMR-RDC, a indiqué que l’incident a pris une tournure plus dramatique lorsqu’un des porte-paroles des Wazalendo, M. Néné Rubota, a été blessé par balle alors qu’il circulait en voiture au quartier Mulongwe, sur l’avenue du 24. « Les tirs ont commencé après cette attaque, déclenchant une véritable fusillade », a expliqué Mussa Ali Rutamu. La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital général de référence d’Uvira pour des soins médicaux.
Face à cette escalade de violence, le MCMR-RDC exprime son inquiétude et appelle les autorités militaires à prendre des mesures urgentes pour éviter que de telles atrocités se répètent. « Nous demandons une intervention rapide des autorités pour garantir la sécurité des civils et empêcher des actes inhumains », a ajouté Mussa Ali Rutamu, soulignant l’importance de rétablir l’ordre dans cette région sous pression.
De plus, la société civile dénonce l’absence d’autorité de l’État, laissant la ville de plus en plus gangrenée par le désordre et les actions des groupes armés. Un représentant local a affirmé : « Uvira est gangrenée par ces violences, et la population vit dans un climat de terreur. Il est impératif que l’État assure sa présence pour restaurer l’ordre. » La situation continue de perturber la vie quotidienne des habitants de la ville.

Modeste Salumu Msafiri