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La ville de Kisangani est actuellement confrontée à un phénomène inquiétant surnommé « champion« . Il s’agit de jeunes issus de différents quartiers et communes qui se donnent aux arts martiaux, entre autres ; karaté, judo, catch, boxe,…
Si ces disciplines sont invitées pour inculquer certaines valeur humanitaire dont le respect, certains jeunes, par contre, se servent de l’art martial pour nuire à ses semblables.
Dans plusieurs coins de la ville, ces soi-disant « champions » deviennent de plus en plus menaçants. Ils intimident les habitants, se battent entre eux et affichent un comportement de plus en plus violent. Ce climat s’observe même au cœur de la ville, pendant des festivités ou des manifestations.
Est-ce une discipline pour l’indiscipline ?

Maître Albert Emelemekya Kasaï, communément appelé « maître Kasaï« , fixe l’opinion.
« Les arts martiaux ne véhiculent pas les anti-valeurs. Un pratiquant d’art martial est toujours un modèle dans le quartier. Il n’est pas agressif, ni non plus conflictuel. Ceux qui s’en donnent à la paisible population pour l’intimider, ne sont pas les nôtres« , explique Maître Kasaï. À lui d’ajouter que ceux qui se cachent derrière notre discipline en faisant de mauvais actes… l’État doit réprimer ces genres de comportements.
Cependant, Maître Kasaï appelle tous les étudiants des universités à pratiquer les arts martiaux, pour d’une part leur éducation mentale et leur éducation physique, et d’autre part pour garantir sa propre sécurité en cas d’agression nocturne ou autre danger qui peut nécessiter une auto-défense.
