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La Société civile des compatriotes congolais, SOCICO-RDC, tire la sonnette d’alarme. Depuis le 6 avril 2025, des affrontements violents opposent les résistants Wazalendo aux groupes rebelles Twigwaneho, Ngomino, Twirwaneho, Retabara et à leurs alliés du M23/AFC dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga. « Les rebelles du M23/AFC continuent de semer la terreur dans les zones du moyen et haut plateau », a alerté Kelvin Bwija, coordonnateur de la SOCICO-RDC. Plusieurs localités comme Muliza, Kakenge, Kabandja ou encore Minembwe ont été attaquées.
Face à cette montée de l’insécurité dans l’est de la RDC, la SOCICO-RDC condamne fermement les violences infligées aux civils. « Nous dénonçons ces actes inhumains qui mettent en péril la vie de nos concitoyens », déclare Kelvin Bwija, contacté au téléphone par Hapamedia.net. D’après les premières informations, les Wazalendo, soutenus par les FARDC, auraient réussi à repousser les rebelles sous la conduite de leurs chefs autoproclamés : Ngomanzito, Kakobanya, Medi et William Amuri Yakutumba.
La tension reste vive dans ces territoires stratégiques, situés au cœur du Sud-Kivu. La SOCICO-RDC appelle les organisations de défense des droits humains à se mobiliser sans délai. « Il est temps de renforcer la collaboration avec les Wazalendo pour restaurer la paix », a insisté Kelvin Bwija, en appelant à une vigilance citoyenne accrue et à la dénonciation des exactions dans la région.
Dans un contexte de déplacements massifs de populations, la SOCICO-RDC exhorte les autorités à agir rapidement. « Nos compatriotes doivent retrouver un cadre de vie stable et sécurisé », a-t-il conclu. Ces récents affrontements rappellent l’urgence de construire une paix durable à l’Est de la RDC, où la stabilité reste plus que jamais menacée.
Modeste Salumu Msafiri