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Pendant deux jours, le Club RFI Kisangani a réuni professionnels des médias, étudiants en communication, blogueurs et juristes autour d’un enjeu crucial : la désinformation en République démocratique du Congo.
Ici, il était question de savoir ce que dit le code du numérique sur la désinformation.
Conduit par maître David Otemikongo, avocat au barreau de la Tshopo, cet atelier a permis aux participants de se familiariser avec les cadres légaux encadrant l’usage des médias et des réseaux sociaux.
Le formateur a mis en lumière les dangers de la désinformation, en s’appuyant notamment sur des dispositions de la Constitution congolaise et du Code du numérique. Ces infractions sont, par exemple, l’imputation dommageable (art. 74 du code pénal), l’accès et maintien illégal dans un système informatique (art. 332), la falsification de données (art. 339), l’usurpation d’identité pour propager des fausses informations, et beaucoup d’autres.
Le deuxième jour, l’accent a été mis sur les mécanismes de défense pour les journalistes accusés de désinformation. Maître Otemikongo a rappelé certains principes fondamentaux qui protègent l’exercice du métier de journaliste, notamment la liberté d’expression et de la presse, la bonne foi journalistique, la vérité ou crédibilité des faits rapportés, etc.
Touchés par la pertinence des échanges, les participants ont salué la richesse des thématiques abordées, soulignant l’importance d’une telle formation à l’ère des infox et des manipulations en ligne.
Notons que cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « DESINFOX JEUNESSE », une initiative du Club RFI Kisangani visant à sensibiliser les jeunes à la lutte contre la désinformation et à promouvoir un usage responsable du numérique. Tout s’est passé dans la salle du restaurant de l’hôtel Boyoma 125, dans la commune de Makiso, en ville de Kisangani.
