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Quand le social nous tient à l’étau, rien ne marche. La guerre, principale raison des dirigeants, a plongé des millions des congolais dans une situation de sans avenir. Des territoires, délaissés depuis des lustres, continuent à payer le lourd tribut.
Shabunda, territoire enclavé du Sud-Kivu est totalement coincé depuis la prise de Bukavu et Goma. Sans routes, eaux, électricité … sa population n’a que les yeux pour pleurer. Au 03 Mai, notre reporter constate qu’avec une agriculture de survie, impossible de répondre aux besoins alimentaires. La nourriture, les médicaments manquent. L’espace est à un état de coma. Shabunda dépend de la nouvelle capitale provinciale installée à UVIRA. Seulement, aucun signal fort de la part des autorités provinciales. Les fonctionnaires ne sont pas payés par exemple depuis 3 mois.
Nous apprenons,tout de même, que les politiciens se bousculent autour d’une aide du gouvernement central. Aide qui traine encore à BENI selon certaines sources.
Le marché central de Shabunda, tel que décrit dans un précédent article est un tombeau vide. Shabunda-Centre ressemble à une prison à ciel ouvert. La famine est à la porte des plusieurs ménages. « Certaines personnes diront qu’il faut que la population retourne au champ mais les ventres ne vont pas attendre jusqu’à ce qu’on arrive à la récolte. Que faire ? », question de Jhon Samitamba, habitant de Keisha.
Journaliste | pkahambwa[@]hapamedia.net| +243815614622