Lgroupe scolaire de l’université de Kisangani (UNIKIS) est secoué par un scandale à quelques semaines de la fin de l’année scolaire 2024-2025. Le président des élèves, un élève de 3ᵉ année des humanités, a été définitivement renvoyé de l’école pour avoir abusé de son autorité en entretenant des relations jugées inappropriées avec plusieurs camarades de classe, entraînant des grossesses.

Saisi de cette situation, le conseil disciplinaire de l’institution n’a pas tardé à réagir. Conformément au règlement intérieur de l’établissement, il a pris une décision ferme : le renvoi définitif du président ainsi que des jeunes filles concernées, toutes inscrites en 4ᵉ année des humanités. Une sanction que la direction de l’école justifie par la nécessité de maintenir l’ordre, l’éthique et le respect mutuel au sein de la communauté scolaire.

Martine Bituisila, préfète de l’établissement, a exprimé son regret face à cet incident, rappelant à tous les élèves que leur mission première reste la réussite scolaire. « Quel que soit le pouvoir qu’on détient, on demeure encore élève, avec les mêmes objectifs à poursuivre : finir ses études dans les normes », a-t-elle martelé.

« Cette exclusion définitive de ces élèves est un exemple que les autres doivent capitaliser. Même si nous ne sommes pas conventionnés, l’éthique et la morale nous obligent à nous conformer à certains de leurs principes de dignité« , a-t-elle ajouté.

En attendant l’élection d’un nouveau président, le pouvoir est désormais assuré par Jocelyne Atiapele, ancienne ministre de l’Intérieur et de la Sécurité au sein du gouvernement scolaire. Elle assurera l’intérim jusqu’à la fin de l’année scolaire, conclut Martine Bituisila.

Ce cas met en lumière les dérives possibles liées à une mauvaise gestion de l’autorité chez les jeunes et souligne l’importance de l’éducation aux responsabilités, à l’éthique et au respect dans les milieux scolaires.

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